Je garde de mes années lycée le souvenir amer des heures passées en cours de maths à déchiffrer ce grand mystère des maths dites modernes à l'époque, jusqu'au jour où je décidai de me mettre au ban des matheux pour une absurde histoire de syntaxe.

Ce monde de chiffres et de symboles me semblait tout aussi dangereux que la planète P3X724 pour un membre du SG1, au point que l'apprentissage d'un tableur déclancha une violente crise d'urticaire.

Basiquement je me contente aujourd'hui de diviser le prix de mes 3 kilos de patates au lieu de le multiplier par son inverse afin de connaitre le prix au kilo. Inculte que je suis !

Littéraire je suis, littéraire je mourrai mais la découverte du blog qui suit me fait maudire mes profs qui s'ingéniaient à rendre les mathématiques sinistres et rébarbatives.

Tout repas digne de ce nom commençant par l'apéritif, je m'y rends dès mon arrivée sur Math'Inutile et d'emblée la citation que je lis me pousse à continuer :

Il vaut mieux mobiliser son intellignece sur des conneries que sa connerie sur des choses intelligentes (proverbe Shadok)

Voilà qui me parle et, ma curiosité titillée, je poursuis mon voyage.

Bon, en toute franchise, je ne comprends pas plus aujourd'hui qu'hier, mais je savoure cette approche pleine de drôlerie, d'un humour décalé et parfois absurde, à première vue, de la Mathématique.

Øktave, ancien menuisier, est du bois dont on aurait aimé voir sculptés les profs de maths.

Amoureux des chiffres et amoureux des mots y trouveront  chacun leur compte. Les artistes aussi d'ailleurs car Øktave est un homme orchestre aux talents multipes.
Entre le surréalisme d'un texte sur l'Oeuf, l'exposition de ses boîtes et damiers faits main et et ses démonstrations sur K(x) la fonction optimiste, c'est un voyage entre Absurdie (au sens noble du terme) et Logique qui ravira les amateurs d'esprit.

Tout allergique su'on soit aux maths, on se sent bien dans ce décor lambrissé où l'on savoure chaque article.

Drôle et intelligent.

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